LES EVACUATIONS

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Dès le début des hostilités, les migrations de réfugiés sont régies par le principe de la "dispersion", démarche individuelle et volontaire, cependant encouragée par le gouvernement. Le plan national de dispersion, antérieur au conflit, sera mis en oeuvre dès le début de la guerre. La dispersion consiste à réduire la densité des populations soumises à un risque de guerre en les aidant à se mettre en sécurité dans des zones de repli. A Brest, au début du conflit, il n'existe pas à proprement parler d'ordres d'évacuation, seuls des conseils sont adressés à la population et plusieurs familles se réfugient dans des communes du Finistère. Les autorités allemandes s'opposent formellement à l'évacuation de la population active. Alors que 1940 avait été relativement calme, les années suivantes sont marquées par le retour de violents bombardements. Un projet d'évacuation de la population brestoise est alors étudié. Le 9 février 1943, le souspréfet de Brest fait paraître un avis dans la presse locale annonçant l'évacuation obligatoire des non-indispensables. Malgré un contrôle sévère, un permis de séjour est exigé pour le renouvellement des titres d'alimentation. Une partie de la population est réticente au départ. Les réfugiés partent pour l'Ille-et-Vilaine, le Loir-et-Cher et la Sarthe. Dès le Débarquement des alliés, la situation évolue rapidement. Victor Eusen, Président de la Délégation Spéciale, décide, sous la pression allemande, de l'évacuation de la population civile en profitant d'une trêve qu'il a obtenue des belligérants américains et allemands pour les 13 et 14 août 1944. {{uep:ev0.jpg}} {{uep:ev1.jpg}} {{uep:ev2.jpg}} {{uep:ev3.jpg}}
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